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Pour vous donner un avant-goût de ce que vous pourrez trouver dans cette section du site, écoutons Guy Lorge:

Si je réalise ce site, c’est pour témoigner de ce qui m’anime au plus profond de moi-même lorsque, en pensée, je me transporte sur une haute montagne et m’y assieds pour prendre un temps de réflexion à la fois sur moi-même et sur l’humanité toute entière.

Un temps de réflexion qui me fait découvrir un peu mieux le sens à donner à cette vie de l’homme qui dure moins d’un siècle au sein bien souvent d’obstacles et de souffrances. Un temps de réflexion dont je sors pour retourner à la vie ; un retour à la vie qui m’entraînera dans un second temps de réflexion et ainsi de suite….

J’ai reçu une éducation chrétienne européenne ; comme, dans mon essence, je suis un amoureux de la vérité, j’ai adhéré pleinement à ce que mes éducateurs me présentaient comme la vérité et la défendis becs et ongles jusqu’au jour… où j’ai pris conscience que d’autres vérités voulaient se présenter à moi de l’intérieur ou par le témoignage d’autrui. L’Eglise  » catholique apostolique et romaine  » était-elle vraiment la seule à porter la vérité ? Ce qui me préoccupait, c’est qu’elle ne pouvait répondre à toutes mes questions et qu’elle préconisait simplement de  » croire « .

J’ai commencé par  » fouiller  » auprès des penseurs les plus  » en pointe  » ou  » révolutionnaires  » au sein de l’Eglise ; aux environs de l’âge de 40 ans, je me tournai aussi vers ceux qui pensaient en dehors d’elle.

Dans cette double recherche, je découvris des idées qui me paraissaient soit farfelues soit sérieuses. Comment pouvais-je faire cette distinction ? Comment pouvais-je faire ce tri ? Quelles étaient mes références ? Quels étaient mes points de repères ?

J’avais TOUT remis en question. Je ne pouvais donc m’appuyer sur rien ; j’avançais en m’appuyant uniquement sur moi. L’ingénieur industriel que j’étais me secoua violemment :  » N’oublies pas que rien n’est vrai tant que la pratique ne l’a pas confirmé ! Vérifie bien que ce ne sont pas tes sentiments qui te poussent à distinguer le vrai du faux ! Ne vis pas dans l’illusion ! « 

Cet ingénieur eut bientôt sa réponse ! Dans ma formation d’ingénieur, j’avais bien reçu des cours de philosophie qui m’avaient fortement intéressé mais qui étaient peu entrés dans le domaine de ma pensée quotidienne. Et voilà que je commençai à découvrir que j’étais dans la démarche de Socrate :  » la maïeutique  » ou l’art d’accoucher / de faire accoucher de la vérité. Socrate disait : « Si tu désires connaître les vérités sur l’ordonnance du monde, tourne ton âme vers ton daïmonion intérieur; il te révélera ces vérités sous forme de pensées. ». Rapidement, je me rendis compte que Socrate était le père de la méthode utilisée par nos grands chercheurs scientifiques ; j’en eu la confirmation en prenant conscience de la démarche d’Einstein lors de ses grandes découvertes ; ainsi qu’il le dit lui-même – en substance -, c’est au moment où il ne savait plus que faire, au moment où il laissait tomber les bras que, soudainement, tel un éclair, l’ » Idée nouvelle  » jaillissait. C’est ce que je constatais : il y a en moi des idées nouvelles qui dorment,  » oubliées  » quelque part en moi ; comme s’il fallait tout un dur labeur de recherche, parfois même une simple rencontre, pour avoir droit à l’ouverture en nous d’une porte derrière laquelle nous n’avions jamais pénétré.

Je commençais à être rassuré.

Je comprenais pourquoi lors de mes lectures ou lors de l’écoute d’une conférence, des idées me paraissaient correctes et d’autres farfelues. Les idées correctes entraient en résonance avec ce qui vivait en moi ; le fait de les entendre ouvraient les portes intérieures.

Mais il y avait un problème ! Quelle était l’origine des pensées farfelues ? Celui qui les avait écrites ou prononcées, comment les avaient-ils conçues ?

A l’école primaire, un instituteur – remarquable ; je veux lui rendre hommage – m’avait fait comprendre qu’un problème ne peut être solutionné si l’on ne possède pas toutes les données. C’est cette grande réalité qui me revint à l’esprit et qui me donna la réponse.

Voici cette réponse. L’idée que je lisais ou entendais répondait ou ne répondait pas à ma question suivant que son auteur l’avait conçue en répondant à sa propre question (qui était la mienne, aussi) soit en disposant de toutes les données soit en n’en disposant pas.

Vous me direz :  » Quand est-on certain que l’on dispose de toutes les données ?  » Ma réponse est double. On dispose de toutes les données lorsque l’on est certain que l’on a pris suffisamment de temps pour les puiser à l’intérieur de soi et les vérifier dans la vie quotidienne, d’une part, et que l’on est absolument certain que pour capter celles qui manquent l’on n’a pas été puiser dans sa tête ou dans ses préjugés, d’autre part.

Alors, me direz-vous, on ne peut rien puiser dans sa tête ? Bien sûr que si ; on peut puiser dans sa tête mais uniquement ce que l’on y a mis en provenance de l’intérieur de soi, en fonction de ses propres vérifications personnelles. C’est, d’une part, à cela que notre tête sert ; d’autre part, elle sert aussi à mettre ensemble les idées correctement puisées. Je pourrais encore dire d’autres choses sur le  » bon usage  » de notre tête…

Il y a quelques années, je donnais une conférence dans une petite salle et pouvais découvrir le regard des auditeurs ; mon attention fut particulièrement attirée par une dame au fond de la salle qui souriait quasi en permanence ; après la conférence, elle vint me trouver et me dit :  » Vous savez tout ce que vous avez dit, je le savais mais je n’en avais pas conscience ! « . J’avais bien là une preuve de ce que chacun de nous possède en soi la vérité qui attend un  » éveil  » pour parvenir à notre conscience.

***

Quand mon regard se porte

sur ce qu’est notre humanité,

quand mon regard se porte

sur ce que pourrait être notre humanité,

tout mon être est envahi d’une grande tristesse.

Pourquoi un tel écart

entre ce que nous sommes et ce que nous pourrions être?

N’y aurait-il pas une place entre réalités et idéaux?

Et que sont donc ces tendances intérieures contradictoires

qui nous poussent vers ces idéaux

et nous en écartent à la fois?

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Un an après avoir écrit ce qui précède, j’ai rédigé une brochure « Sagesse Humaine » qui est en fait un témoignage personnel de mon vécu que j’ai appelé « Les fruits de ma démarche ».