Le travail de la forme amène en effet progressivement l’enfant à la découverte de l’écriture, puis de la géométrie et, enfin, il le mène à la maîtrise de l’espace. Il ne s’agit plus alors de reproduire un geste graphique, mais de créer. La ligne devient mouvement…
Comme l’explique Rudolf Kutzli dans son livre « Le dessin de formes » (disponible dans notre librairie ou via ce lien), le mouvement engendré par les lignes et les courbes de la figure que l’on dessine, les moments de concentration et les moments de détente que cela nous impose, tout cela crée un rythme, entre expansion et contraction. C’est comme le rythme de notre respiration. Mais, plus encore, c’est aussi le rythme de l’univers tout entier. Ainsi, le dessin de ces formes et de ces mouvements nous relie au rythme cosmique, les traits tissant un lien entre le haut et le bas, la Terre et le cosmos. Dans cette alternance de lignes et de courbes, d’expansion et de contraction, notre conscience s’éveille petit à petit. Le dessin nous trace un chemin d’évolution, de transformation intérieure.
Tout en développant notre imagination créatrice, c’est le vivant et notre évolution que nous retraçons en travaillant sur les formes. La ligne est devenue vie…